• Dans mon parcours, plusieurs travaux présentent des déchirures: fragilité du matériaux, mais aussi invitation à y interroger un au-delà de la surface du tableau. Ces entailles, blessures, entames, cicatrices, béances sont aussi des trouées qui peuvent être interpétées comme des ouvertures.


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  • "Des vagues? Des montagnes? Des taches et du bleu?", 27x22 cm
    Pigments, acryliques sur organdi marouflé sur toile, mai 2010
    Collection particulière

     


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  • Le travail sur organdi me permet entre autre de réaliser des tableaux recto-verso. Lorsque je peins, je n'interviens que d'un côté de la toile - le recto. J'ai souvent exposé de telles œuvres présentant deux vues, deux côtés. Le verso est l'aspect du tableau qui porte les traces de mon action de l'autre côté, il est ce qui échappe à toute tendance objectivante. Il est la forme résiduelle de mon intervention, il en est une conséquence.


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  • « Décomposition chromatique (1) », 53x55 cm, Pigments et acrylique sur organdi, avril 2010

    Univers fait de taches, de touches, de rencontres, d'accidents: les traces forment paysage.
    Pour ce projet "Uni-vert", organisé par les Artistes à la Bastille, je suis partie des couleurs à la base de la composition du vert.
    J'ai, dans le cas de ce tableau - Décomposition chromatique, 1- limité ma palette à deux couleurs dominantes : un bleu de Cyan et un orangé - composé de jaune cadmium clair et d'un soupçon de rouge carmin.
    « Décomposition chromatique (2) »,56x56 cm, Pigments et acrylique sur organdi, septembre 2010, est une peinture réalisée à partir des couleurs bleu de Prusse et jaune citron, une pointe de noir d'ivoire dans les deux couleurs;
    « Décomposition chromatique (3) », 110 x60 cm, Pigments et acrylique sur organdi, juillet 2010, se présente comme un panneau réalisé à partir de bleu outremer foncé et jaune de cadmium clair et un soupçon de blanc.
    Dans les trois travaux, mon idée : dans la superposition et la proximité de ces couleurs encore humides se produit un mélange; toutes les possibilités offertes par ces mélanges faisant espérer la vibration d'un vert. La peinture obtenue dessine un morceau de monde ou d'univers.
    Examiner le vert à partir de la décomposition chromatique ou de sa composition chromatique, me permet d'interroger l'élaboration d'un univers qui refuse l'uniformisation : un univers composé de nuances et de distinctions non discriminantes.


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  • Il m'importe qu'un petit tableau puisse apparaître vaste soit en tant que morceau d'un plus vaste espace aux limites indéterminées, soit comme petit mais ouvrant l'espace - par son intensité colorée, par sa composition-, comme le monde, ou comme ce qui peut signifier pour chacun d'entre nous "vaste": nuit étoilée, surface d'un caillou, étendu d'un corps, que sais je...
    J'ai longtemps privilégié la couleur noire pour faire découvrir cet espace. Il me semblait que la couleur noire laissait une entière liberté, n'imposait aucune contrainte et, plus encore, l'habitude de chercher quelque chose à voir, par son emploi, était déroutée.
    Mais il m'a semblé par la suite que cet espace par le noir, dépourvu de formes, pouvait générer chez certains de l'inquiétude. J'ai donc fait une large place aux couleurs claires et au blanc, qui donnent plus directement cette sensation d'espace.


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